Les 11 et 12 avril, se déroulait la troisième édition de la Pulp Fashion Week, un événement qui, le temps d’un weekend, propose des défilés et des ateliers dédiés aux femmes qui s’habillent en taille 40 et plus.
Trop souvent, l’amalgame entre les femmes obèses et les femmes pulpeuses est fait. Pour Blanche Kazi, fondatrice de la « Pulp », « être ronde n’est pas une tare. On peut faire une taille 48 et être en excellente santé ». C’est pourquoi elle a décidé il y a 3 ans de créer ce mouvement qui fait la part belle aux femmes rondes, avec des formes, plus dans la norme au final.
En effet, 42% des Françaises portent du 42 et plus, contre seulement 1% qui portent du 34 ou moins. Hors, environ 15% des vêtements proposés sont réservés à ces tailles fines. Pour Blanche Kazi, « il faut réussir à briser les diktats de la mode ». Ainsi, dans ses défilés, il n’y a que des mannequins grandes tailles, allant du 40 au 56.
L’événement sonne en écho avec l’adoption de l’amendement contre les mannequins trop maigres. Le métier sera bientôt interdit à toutes personnes ayant un indice de masse corporelle inférieure à 18. Les mannequins présents à la Pulp Fashion Week s’en félicitent : « En France, on a encore cette image de la femme idéalisée, où elle doit être parfaite, très fine, sportive, sur tous les fronts alors qu’une femme avec des rondeurs peut également être cette femme-là ! »
Le but de ce weekend est de décomplexer les femmes rondes, de leur faire comprendre qu’elles aussi sont dans la norme et qu’une femme avec des fesses, des seins, des hanches est aussi une belle femme. Pas vrai ?