Vous projetez de découvrir le Canada, que ce soit pour une raison touristique, pour des affaires, ou autres, sachez que son gouvernement a mis en place depuis le 15 mars 2016 une Autorisation de Voyage Électronique (AVE) indispensable pour passer la frontière. Dénommé également en anglais ElectronicTravelAuthorization (eTA), ce document ressemble un petit peu à l’ESTA des Etats-Unis. Il s’agit d’une procédure obligatoire pour entrer dans le territoire canadien, qui est en vigueur depuis le 29 septembre 2016.
Cette autorisation touche particulièrement tous les voyageurs étrangers bénéficiant du programme d’exemption de visa, de passeports à lecture optique et/ou biométrique, même pour une simple escale dans un aéroport canadien. Mis à part les Etats-Unis et quelques voyageurs détenant des visas approuvés, l’Autorisation de Voyage Electronique concerne une cinquantaine de pays, y compris la France, la Suisse et la Belgique. Les citoyens canadiens, ceux qui détiennent la double citoyenneté et aussi les résidents permanents, n’ont pas besoin et n’ont pas la possibilité de présenter une sollicitation d’Autorisation de voyage électronique.
Sans ce document parmi les papiers pour s’envoler à destination de la terre canadienne, l’embarquement dans l’avion sera refusé. Par ailleurs, certains citoyens ne nécessitent aucun visa si la durée de leur séjour est inférieure à 90 jours. La validité de cette autorisation électronique dépend essentiellement de celle du passeport, mais généralement elle est de 5 ans.
Afin d’entamer une demande d’autorisation, certaines procédures et formalités doivent être suivies et complétées, dont principalement le formulaire ave Canada. Toute démarche doit être faite par le voyageur en personne, et l’obtention de l’autorisation se réalise sur un site dédié à cet effet. Notamment, le concerné doit être en possession d’un passeport, d’une carte de crédit (le paiement se fera en ligne) et d’un courriel valides. En plus, il est nécessaire qu’il soit en bonne santé et n’ayant aucun problème judiciaire, comme un vol ou une activité criminelle. Le demandeur doit convaincre également les services d’immigration de retourner dans son pays d’origine une fois que le voyage sera terminé.
Ainsi, pour profiter pleinement de votre projet de tourisme ou d’affaires dans le deuxième pays le plus vaste du monde, pensez à compléter vos documents.